La vie ne tient qu'à un fil. La vie n'est un fleuve définitivement ni long, ni tranquille comme dirait mon amie Christine.

Parfois, on meurt à 52 ans, sans prévenir, sans crier gare. En laissant derrière soi une tristesse sans mesure et un sentiment d'injustice qui nous font  répéter cette lancinante phrase que nous connaissons tous très bien: " Ce sont les meilleurs qui partent en premier". 

Parfois, aussi, à 22 ans, on meurt dans un accident de moto , entre amis, en rentrant d'une soirée tranquille autour d'un feu d'artifice.

Et parfois, on se retrouve entre la vie et la mort après un accident de la vie quotidienne.

Autant d'effroyables nouvelles qui m'ont touchée et choquée en ces 14 et 15 juillet.

Alors quel(s) message(s) tirer de tout ça? Parce que, si on n'en sort rien, ça sera encore plus douloureux, encore plus injuste.Alors tirons-en quelque chose d'utile, par pitié.Je vais donc essayer.

Il faut arrêter de "vivoter". Des évènements comme ceux-là me donnent envie d'envoyer chier mes réticences, ma timidité, le mur en béton armé bref, tout ce qui me sépare de l'Amour, le vrai, avec du poil autour. (expression à la con mais drôle, merci de me le concéder)

Toutes ces barrières qui me font dire que "non, je préfère encore être seule qu'avoir de nouveau aussi mal", et blaaaa et blaaaaa et blaaaa. Y en a marre de ces conneries.

Dire les choses. Faire les choses. Oser parler. Crier ses convictions. Pour n'avoir aucun regret. Dans beaucoup de domaines, je le fais déjà naturellement. Je suis entière. J'ai des c..... comme dirait ma marraine.

Alors je vais les prendre, et par la même occasion, prendre le reste de ma vie en main.

Des évènements aussi tragiques doivent nous réveiller.Si ce n'est pas déjà fait. Faites-le.

Eyes Wide Shut.